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Acraea (Actinote) |
Hübner, 1819, Verz. bekannt. Schmett. (2): 27
Type: Papilio thalia Linnaeus (1758), C.I.Z.N. (Commission internationale de Nomenclature zoologique), Opin. int. Comm. zool. Nom. 4: 41-50, 1954.
Les Actinote, sensu lato, sont les Acraea des Urticales. En effet leurs chenilles sont inféodées à ces plantes, surtout aux Urticaceae et aux Moraceae voisines, mais aussi pour certains groupes, à des familles considérées sur le plan trophique comme dérivées, les Malvales, Rosales, Synanthérales… Les premiers états de toutes les espèces ne sont pas tous connus. Il est possible que les espèces les plus basales de ce sous-genre soient encore dépendantes de plantes-hôtes appartenant aux Pariétales (Passifloraceae, Violaceae…), comme celles du sous-genre Acraea et celles des groupes voisins (Pardopsis, Argynnes, Heliconius…).
Ce sous-genre est avant tout caractérisé :
chez les femelles : par la glande sous-papillaire avec une poche distale très développée antérieurement en cul-de-sac, la "glande terminale" (Pierre, 1986) ; mais aussi par un stérigma fondamentalement constitué d'une lamelle antévaginale et de sclérifications circumvaginales plus ou moins développées ;
chez les mâles : par un juxta sub-triangulaire situé entre la base des valves ; par un vinculum en V, le bord postéro-ventral étant membraneux et s'articulant bout à bout avec le tégumen à l'extrémité de leurs branches latérales (Pierre, 1985).
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| II |
Acraea (Acraea) |
Fabricius, 1807, Mag. f. Insektenk 6: 284
Type : Papilio horta Linnaeus (1764), Scudder, Proc. amer. Acad. Arts Sci., Boston 10: 101, 1875.
Ce sous-genre est caractérisé par le sillon longitudinal creusé sur la face interne de la griffe externe des pattes ptérothoraciques chez les mâles, et plus particulièrement chez les femelles : par la sclérification du ductus bursae toujours bien différencié, et par une bourse copulatrice fondamentalement sphérique, généralement garnie de signa. En outre, du fait de la sclérification du ductus bursae, l'orifice vaginal s'ouvre le plus souvent de manière apparente sur un stérigma généralement très sclérifié, souvent assez large et complexe. Les glandes sous-papillaires sont de structure diverses, mais les glandes filamenteuses sont toujours en position distale (du fait de l'inexistence de la glande terminale).
Les espèces de ce sous-genre sont toujours inféodées à des Pariétales (Pierre, 1985).
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| III |
Pardopsis |
Trimen, 1887, South-African Butt.: 130
Type : Acraea punctatissima, monotype.
Sous-genre monospécifique.
Ce sous-genre était traditionnellement rattaché aux Acraea. Depuis le développement des études génétiques, ce rattachement est mis en doute par de nombreux auteurs.
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